Le Centre Valgiros fête ses 10 ans

CHS Valgiros

Cette année, Valgiros, le CHS (Centre d’Hébergement de Stabilisation) à l’esprit fraternel porté par l’association fête ses 10 ans. Cette colocation solidaire de bénévoles et de personnes issues de la rue est un lieu à la fois de communion fraternelle et de reconstruction. Pour ceux qui ont connu la galère, c’est une étape décisive de réinsertion.

Les résidents

Dans ce Centre d’Hébergement de Stabilisation porté par l’association, les résidents ont des parcours divers :
– Les résidents accueillis ont des profils très variés ; âge, parcours, origine … Tous ont connu, pour des raisons diverses, une période d’exclusion plus ou moins longue.
– Les résidents bénévoles ont de 22 à 70 ans. Ils viennent vivre un temps de fraternité et de solidarité avec des personnes victimes d’exclusion ou de marginalisation. Ils habitent avec elles et partagent leur vie quotidienne, contribuant ainsi à leur reconstruction personnelle.

Témoignage

Sœur Geneviève, bénévole en journée à Valgiros depuis sa création en 2010 est convaincue que « les exclus sont aimés de Dieu et donc dignes d’être aimés ». Elle nous raconte aussi qu’au fil des années, en travaillant et en vivant avec ses amis de Valgiros, elle s’est rendue compte qu’un travail social authentiquement humain ne peut être juste qu’en étant miséricordieux. Pour Sœur Geneviève, le travail social doit autant que possible s’approcher de la misère avec beaucoup de délicatesse, de bonté, à cœur ouvert et non pas seulement dans un souci éducatif et d’efficacité purement professionnelle.

Anniversaire

Le 18 septembre 2020, la famille Captifs fêtera cet anniversaire dans la joie et la bonne humeur. Au programme, une messe d’action de grâce, des interventions, des ateliers et une belle fête pour clôturer tout ça.

Photo des résidents prise lors de la fête de la musique © Marine Clerc

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Point de vue d’un salarié Captifs sur le travail social

Travail social - Association

 

« Le travail social ne suffit pas : ce thème m’a tout d’abord laissé interrogateur. Que cherche-t-on à démontrer ? Le travail social ne suffit pas… à quoi faire ? Quelle conception du travail social se cache derrière cette affirmation ? » François Brégou, Directeur Opérationnel du Pôle Précarité de l’association nous donne son point de vue.

 

« D’après le code de l’action sociale et des familles, « Le travail social vise à permettre l’accès des personnes à l’ensemble des droits fondamentaux, à faciliter leur inclusion sociale et à exercer une pleine citoyenneté. (…) Il participe au développement des capacités des personnes à agir pour elles-mêmes et dans leur environnement. (…) Il se fonde sur la relation entre le professionnel du travail social et la personne accompagnée (…). »

 

Une conception restrictive du travail social confère à ce dernier la responsabilité d’insérer ou de réinsérer les personnes se trouvant en marge de la société, en leur procurant un emploi, un logement. Deux indicateurs à partir desquels est trop souvent évaluée l’efficacité du travail social. C’est oublier que l’emploi et le logement sont rares, que nombre de personnes vivant dans une situation de grand dénuement ne peuvent y prétendre car en situation irrégulière. Et surtout que la plus grande exclusion réside avant tout dans l’isolement, qu’elle trouve sa source dans une suite de ruptures qui conduisent les personnes à ne plus avoir confiance en elles, en l’autre, dans les institutions. Le rôle majeur du travail social est alors d’accompagner les personnes pour qu’elles retrouvent confiance, estime d’elle-même, autant de ressorts qui leur permettent de retrouver espoir, envie, mieux-être, de se sentir considérées, de retrouver leur part d’humanité.

 

Cet accompagnement est complexe et nécessite d’appréhender chaque personne dans sa singularité, sa globalité, y compris sur le plan spirituel, de prendre le temps de tisser un lien de confiance, dans le respect du rythme de chacune. Face aux blessures profondes que connaissent ces personnes, il faut du temps pour nouer ce lien, réparer, accepter qu’il y ait des retours en arrière…

 

Accompagner les personnes exclues de la société ne peut être seulement l’affaire du travail social et des professionnels qui l’exercent. Elle est l’affaire de tous, dans l’attention et l’aide que tout un chacun doit porter à son prochain, en particulier le plus faible. D’où ce rôle important des citoyens, des paroissiens qui s’engagent bénévolement, certains aux côtés des travailleurs sociaux, et donnent du temps pour permettre aux plus exclus de retrouver leur humanité. Il en va de la cohésion de toute une société. Alors oui, le travail social ne suffit pas à lui seul à résoudre les problèmes de ceux qui subissent des difficultés économiques et sociales, dans une société qui exclut. Non seulement il doit être davantage reconnu dans sa vocation à accompagner les personnes exclues pour qu’elles retrouvent leur humanité mais aussi dans cette complémentarité indispensable avec l’engagement bénévole. C’est ce que nous vivons aux Captifs, dans chaque antenne, dans notre centre d’hébergement Valgiros où vivent sous le même toit des personnes qui ont connu la rue et des bénévoles résidents, dans un lien et une complémentarité avec les travailleurs sociaux. »

 

 

© Marine Clerc

 

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« Un été aux côtés des personnes sans-abri »

Tournée-rue sans-abri à Paris

 

Pour les Captifs, partir à la rencontre des personnes en situation de précarité n’est pas une question de saison. Eté comme hiver, nos tournées-rues se poursuivent, quelles que soient les conditions… Plongée dans le quotidien de l’association avec ce reportage de la Ville de Paris.

 

Pour les sans-abris, l’été n’est pas spécialement une période facile contrairement aux idées reçues, c’est pourquoi nous nous devons de tourner par tous les temps. Discussions et échanges étant au centre de ces rencontres pour recréer du lien social.

 

Blanche, responsable du secteur Paris 16, témoigne : « Notre mission est de faire le lien entre les personnes démunies et les associations ou structures compétentes pour les aider ». Ainsi plusieurs dizaines de personnes accueillies sont rencontrées de façon hebdomadaire par 25 bénévoles. Et pour créer un lien de confiance, la régularité des rencontres est essentielle, le même binôme s’efforce de tourner toujours le même jour, au même moment et au même endroit.

 

« Pendant l’été, les habitudes des personnes à la rue sont perturbées », témoigne à nouveau Blanche. Effectivement, comme pour une bonne partie de la France, l’été à Paris rime avec fermetures pour congés estivaux : associations, mais aussi espaces de solidarité comme les restaurants solidaires. Cela précarise d’autant plus ces personnes que nous rencontrons, d’où l’importance d’être présents de façon inconditionnelle.

 

Chaque semaine, pendant les tournées-rue, certaines personnes de la rue sont des habitués. « Cet homme-là ne voulait pas nous parler au début. Mais aujourd’hui, il nous a souri pour la première fois », confie Mahault, en service civique pour les Captifs depuis mars dernier.

 

D’autres sont des personnes en situation de précarité encore jamais rencontrées par les Captifs. Dans ce cas, le premier contact est parfois délicat. Tous ne souhaitent pas de prime abord nous rencontrer et engager la conversation. Mais à force de patience, semaines après semaines, les bénévoles arrivent généralement à créer un lien avec ces personnes de la rue qui finissent par s’ouvrir.

 

Blanche rappelle : « Notre principe de base, c’est de venir « les mains nues ». Nous nous contentons de discuter avec les personnes et les invitons à venir d’elles-mêmes à nos permanences ». Notre souhait est que les personnes de la rue d’elles-mêmes fassent la démarche de venir dans nos antennes pour être ensuite orientées vers des structures d’aide sociale. « C’est un processus long qui demande de l’engagement sur la durée mais qui permet d’éviter de retourner à la rue deux semaines après avoir obtenu un logement social », explique la responsable de Paris 16.

 

© François Grunberg / Ville de Paris

 

L’intégralité de l’article est à lire ici.

Passation de présidence entre Maryse Lépée et Jean-Damien Le Liepvre

 

Le 1er septembre 2020, Maryse Lépée quittera officiellement sa place de présidente de l’association Aux Captifs, la libération pour laisser place à Jean-Damien Le Liepvre. A cette occasion une passation de présidence sera organisée lors d’un cocktail avec quelques prises de parole. D’ici ce jour, deux interviews sont disponibles à la lecture, celle de la présidente sortante Maryse Lépée et celle du président entrant Jean-Damien Le Liepvre.

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« Donnons un souffle universel au projet de transformation de l’Hôtel-Dieu de Paris »

Tribune  Hotel Dieu  Le Monde

Tribune dans le Journal Le Monde 

« Donnons un souffle universel au projet de transformation de l’Hôtel-Dieu de Paris ».

Découvrez le point de vue de Maryse Lépée, Présidente de l’association et cosignataire de cette tribune.

© Stephane Lagoutte

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Documentaire – « Le cri de la rue »

– Documentaire TV –

Entrez au coeur de nos actions sur le terrain, auprès des personnes en situation de précarité ou victimes d’exploitation sexuelle, avec ce documentaire « Le cri de la rue ».

Merci à Télévision Sel + Lumière pour ce film !

COVID-19 – Les infos en temps réel

Communiqués de presse :

Contact Presse : Alexandra Chapeleau – 06 65 96 56 94

 

 

12 mai 2020 : 

 

Communiqué de presse

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28 avril 2020 : 

 

Communiqué de presse

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20 avril 2020 : 

 

Communiqué de presse

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14 avril 2020 :

 

Communiqué de presse

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6 avril 2020 : 

 

Communiqué de presse

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30 mars 2020 :

 

Communiqué de presse

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23 mars 2020 : 

 

Communiqué de presse

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20 mars 2020 :

 

Communiqué de presse d’alerte 

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Communiqué de presse sur les aides sociales

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11 mars 2020 :

 

Suite aux événements inédits que nous vivons, vous trouverez un communiqué de presse rédigé par le Directeur Général de l’association. Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Urgence COVID-19] Merci pour votre soutien

Merci à tous pour votre soutien, l’objectif a été atteint ! 

 

L’Urgence est là.

La crise que nous traversons n’épargne personne, et encore moins les plus fragiles. Pour venir en aide et mettre à l’abri les plus démunis, nous restons mobilisés et continuons nos actions ! 

 

Nous lançons aujourd’hui, une campagne de  financement participatif solidaire  et exceptionnelle sur la plateforme Les Petites Pierres.

 

CLIQUEZ ICI POUR PARTICIPER 

 

L’objectif de cette campagne de levée de fond est d’atteindre 2500 € afin de financer : 

  • Des produits d’hygiène pour les femmes de la rue
  • Des produits alimentaires pour les femmes de la rue

 

L’heure est à l’urgence, nous avons besoin de financement au plus vite pour mener à bien nos actions. Aidez-nous à atteindre cette somme avant le 28 avril 2020 sinon tout sera perdu  ! 

 

Et en plus, vos dons sont doublés ! 
Pour 100€ donnés, c’est 200€ qui sont versés au projet 
Et cela ne vous coûte que 25€ avec la déduction d’impôt 

 

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Nous comptons sur vous pour nous aider à collecter la somme recherchée et ainsi protéger les plus démunis. Aidez notre association à poursuivre nos actions ! 

 

On compte sur vous pour apporter votre petite pierre  !

Chaque don compte !

 

Merci 

 

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Confinement : les vagabonds, maîtres désespérés de la rue

Découvrez la prise de parole de Thierry des Lauriers, Directeur général de l’association, en cliquant ici. 

©LeFigaro

Courrier d’alerte pour les banques

En cette période de crise, les Captifs ainsi que plus de 20 autres association, ont choisi d’adresser un courrier à la Poste, la Banque Postales et les Banques Privées, afin de les alerter sur la condition des plus démunis face à la fermeture des guichets notamment.