Article paru dans Le Figaro – Le juin  2017

Lire aussi l’article du Monde du 15 juin 2017: Au Nigeria, le trafic d’êtres humains prospère sur les ruines de Benin City 

 En librarie !

Ce mercredi 10 mai vient de sortir en librairie un petit “manifeste” qui s’intitule “Pour le bien commun” aux Editions Salvator. Il comporte 14 chapitres sur l’éducation, la famille, la santé, la solidarité … Avec les signatures de Jacques Arnould, Guy Aurenche, Marie Balmary, Laurent de Cherisey, Véronique Fayet, Dominique Greiner, Jean-Marie Petitclerc, Patrice de Plunkett, Dominique Quinio, Michel Sauquet, François Soulage, Jo Spiegel, Jean-Guilhem Xerri et Maryse Lépée, présidente des Captifs. 

Il s’agit d’un plaidoyer pour le Bien commun en politique. L’idée est née d’un déjeuner entre Monsieur Cool des Editions Salvator et Maryse Lépée en février dernier, et du constat que cette dernière faisait de l’absence totale de la prise en compte du Bien Commun dans la campagne électorale qui battait son plein. L’expérience de l’éditeur a fait le reste …avec leurs réseaux respectifs .

A lire en cette période de transition politique !

Concert au profit des Captifs

Après une année de travail et d’efforts mais surtout de joie, de découvertes et de rencontres, la chorale Gaudete nous a invité à sa dernière mission de l’année dans la belle paroisse de Notre Dame des Champs (Boulevard du Montparnasse – 75006 Paris):

un concert spirituel – chants polyphoniques

les vendredi 9 juin  et samedi 10 juin 2017  

L’entrée était libre et une quête au profit des Captifs a été organisée. Merci pour votre générosité pour les plus démunis!

La Chorale Gaudete, à Notre Dame des Champs, se réunit une fois par semaine pour chanter. Le chant polyphonique au service du Beau, et de l’annonce de l’Evangile.

Durant cette semaine qui suit Pâques, Brandon, Michel, Philippe, Helen, Evelyne et Zaher nous donnent leur espérance, après avoir connu de grosses galères. Accueilli aux Captifs, Philippe a passé une grande partie de sa vie en déshérence, notamment dans la rue. Aujourd’hui, il a retrouvé un appartement, se forme à un métier et apprend l’Arabe littéraire. Il a toujours cru en lui grâce à sa foi. Une série de portraits réalisé par David Milliat. 

Avec l’aimable autorisation du Jour du Seigneur. 

Le service civique vous tente ? Vous voulez donner 6 mois pour les autres ?

Parmi les différentes missions proposées par l’association, un engagement de 6 mois auprès des personnes de la rue en tant que service civique est possible. L’association reçoit une aide de l’Etat pour ces missions reconnues comme participant aux dispositifs mis en place auprès des plus exclus à Paris.

L’association organise une réunion d’information pour les candidats en service civique mercredi 3 mai 2017 de 10h à 12h au siège des Captifs (8 rue Gît-le-Coeur – 75006 Paris).  Cette réunion est ouverte à tous, n’hésitez pas à inviter autour de vous ! 

Merci de vous inscrire auprès de Marie de Scorraille: m.scorraille@captifs.fr

En savoir + sur le service civique aux Captifs

SUR LE SEUIL – Que ressentons-nous lorsque nous sommes « utilisés et jetés », lorsque nous sommes rejetés, lorsque la culture du déchet s’inscrit dans nos chairs ? Ici témoignent Josiane, Kamel et Gérard, personnes accueillies aux Captifs. Josiane a connu la prostitution pendant 40 ans. Kamel et Gérard ont vécu la galère de la rue durant plusieurs années.

Vidéo réalisée par le CERAS dans le cadre de leur websérie « Clameurs », la websérie habitée par Laudato Si, en mars 2017. 

Quand les pauvres prennent la parole

Le Vicariat pour la Solidarité du diocèse de Paris a organisé ce samedi 25 mars l’assemblée de la diaconie sur le thème: « Quand les pauvres prennent la parole ».

Réunis à la paroisse Notre Dame des Champs, l’assemblée présente a pu écouter pendant 30 minutes  les paroles d’une vingtaine de personnes en précarité qui s’étaient réunies durant deux journées pour réfléchir ensemble. Ce travail de réflexion était encadré par Jean-Claud Caillaux, fondateur de la fraternité de la Pierre d’Angle. 

Lors de l’assemblée, Josian, Brigitte et Marcuus ont lu le texte. Mgr André Vingt-Trois qui devait être présent était absent et fut représenté par Mgr de Sinety. 

« J’aimerais que l’Eglise ouvre plus ses portes et ses messes aux plus démunis. L’Eglise devrait donner plus de place aux gens qui ont la vie difficile parce que Jésus était pauvre », Brigitte

L’atelier couture Bakhita vous a invité à soutenir nos apprenties à l’occasion de leur premier défilé qui a eut lieu le mardi 21 mars à 19h à la Mairie du 16e arrondissement de Paris. Le défilé « Mode Recyclée – Printemps – Eté » des élèves du lycée professionnel René CASSIN avec des vêtements customisés et des pièces uniques du styliste de renom Thierry MUGLER, sous la direction de l’association Habits16 a fait participer  les Captifs grâce au formidable travail des couturières de l’Atelier couture Bakhita. Un grand moment !
L’événement a été suivi d’une vente privée en boutique éphémère qui a reçu nos modèles. 
Le défilé est organisé en collaboration avec l’association Habit16 qui fait de la récupération de vêtements.

Le 10 février, Maryse Lépée et Thierry des Lauriers ont rencontré Xavier Emmanuelli pour présenter l’action des Captifs et l’entendre sur quelques sujets actuels. Xavier Emmanuelli, expert de l’urgence (Ancien urgentiste du Samu de Paris, fondateur de Médecin sans frontières, du Samu Social de Paris, du Samu social International, du Réseau National Souffrance psy et précarité) défend aujourd’hui une vision différente de la lutte contre l’exclusion, une lutte qu’il mène depuis les années 70.

Par ses différentes expériences dans la marine marchande, à la prison de Fleury, à l’hôpital de Nanterre auprès des sans-abris ou bien dans le monde à travers le SamuSocial International, il a choisi de se battre pour apporter une réaction d’urgence méthodique efficace et ciblée à toutes les situations d’exclusions qui peuvent exister. Mettre à l’abri, protéger puis ensuite rétablir la dignité des hommes.

Au-delà du soutien matériel, les exclus ont besoin de dignité et les grands discours n’aident pas à cela. L’exclusion n’est pas la lutte des classes, c’est la négation de la dignité de chacun. « Tel un plongeur, il faut remonter par pallier »: l’action auprès des personnes doit suivre un parcours par pallier.

Son combat aujourd’hui, à travers le Samu Social International, est le phénomène de migrations venant du Moyen-Orient. Il a donc créé des structures au Moyen Orient pour accueillir les plus défavorisés des migrants (handicapés, enfants, etc) et les orienter sur des dispositifs adaptés en France.

Située à Ecuelles (Seine-et-Marne), près de Fontainebleau, la Maison Magdalena accueille depuis septembre 2016 des personnes prostituées transsexuelles du Bois de Boulogne pour les soigner, les former à un métier et les réinsérer dans la société. Le projet est porté par le Père Jean-Philippe Chauveau, fondateur de l’association Magdalena.

Le jeudi 1er février, une équipe des Captifs a pu découvrir ce lieu qui accueille actuellement 4 personnes en sortie de prostitution. La reconstruction n’est possible qu’à travers des règles strictes que chacun se doit de respecter. Ce qui n’est pas si évident pour des personnes qui, pour la plupart, il y a peu, étaient encore debout toute la nuit durant. 

Pour en savoir plus sur la maison Magdalena:

• Panorama février 2017 « A la maison Magdalena, le temps de renaître ».
• Reportage KTO (7 min) sur la maison Magdalena. 
• Emission « Mille et une vies »: de délinquant à prêtre, le parcours de Père Jean-Philippe Chauveau. 

« Personnellement, je ne sais pas ce qu’est la prostitution! Je connais Cristina, Erika, Isabel… Les appeler « prostituées », c’est refuser de les considérer comme des personnes. », Jean-Philippe Chauveau