Né du désir d’ouvrir le centre sur l’extérieur et d’en faire un modèle en terme d’espace vert, le projet du jardin partagé a vu le jour en février 2016 et sera lancé les 23 et 24 Avril prochain.

Un jardin partagé ouvert sur le 15ème arrondissement

La collaboration des différents intervenants (habitants du quartier, résidents) s’inscrit dans cette ligne de partage et de cohésion au sein de la mixité – par la mixité, recherchée par l’association. Plantés par les résidents avec les futurs adhérents, les fruits et légumes seront consommés dans un esprit de solidarité familiale. Ce projet, joignant l’utile à l’agréable, permettra notamment d’aborder des notions de solidarité, d’écologie, et de permaculture dans un cadre unique au sein du quinzième arrondissement.

La colocation solidaire

Créé en 2010 par l’association, le Centre d’Hébergement de Stabilisation (CHS) Valgiros se situe dans le 15ème arrondissement au 210 bis rue de Vaugirard. Il accueille vingt-et-une personnes sans-abris et onze bénévoles évoluant en étroite collaboration avec des travailleurs sociaux. Ce vivre ensemble, plus spécifiquement appelé colocation solidaire, favorise la mixité sociale et donne son originalité à la structure. 

Depuis plusieurs années, l’association ODER (Opération Débarras et Entraide Régionale) soutient Aux captifs, la libération, notamment le projet de l’Espace Solidarité Insertion (Paris Xè).

Chaque année, l’ODER organise une grande brocanre de charité au profit des personnes défavorisées. Celle-ci a eut lieu les 5, 7 et 8 Mai dernier au Marché aux puces de Montmorency.

En 2015, 500 bénévoles ont été mobilisés pour l’événement et 135 000€ de subventions ont pu être distribués à des associations caritatives.

www.oder95.com 

Initiative innovante du Diocèse de Paris et du Samu Social – Accueillir un réfugié* chez soi (3 à 12 mois)

Face à une crise humanitaire sans précédent qui intervient dans un contexte socio-économique  tendu, l’appel du pape François suscite des élans de générosité. Le Samu Social en partenariat avec le Diocèse de Paris, propose un projet d’hébergement pour les  réfugiés chez des particuliers.

ENGAGEMENTS DES PARTENAIRES:

• La personne ou la famille  héberge et accueille un réfugié,
• Le Samu social assure au réfugié un accompagnement renforcé et coordonné pour son insertion sociale et professionnelle,
• Le Samu Social accompagne la personne qui héberge et soutient le réfugié pour les aider à vivre une cohabitation harmonieuse et fraternelle,
• Un contrat est rédigé entre le réfugié, la famille et le Samu Social, qui apporte des garanties tant à l’accueillant qu’à l’accueilli,
• Le réfugié participe aux frais de son hébergement. La famille peut être défrayée par le Samu Social de certains frais engagés par cet accueil.

Cet accueil s’inscrit dans la durée et dans un cadre éthique. Sa réussite repose sur la connaissance réciproque des conséquences de l’exil et des différences culturelles. Si vous êtes intéressé par ce projet, contactez la plateforme « Tous appelés à agir »: refugies.solidarite@diocese-paris.net

Pour plus d’informations, consultez les sites Internet du samu social et du Vicariat pour la solidarité.  

Maison Diocésaine  –  Vicariat pour la solidarité – 10, rue du Cloître Notre-Dame, 75004  Paris   01 78 91 92 40.  

*Migrant ayant obtenu le statut de réfugié en France

Après deux ans et demi de débats parlementaires, la proposition de loi polémique sur la lutte contre la prostitution a été définitivement adoptée ce mercredi 6 avril à l’Assemblée Nationale, par 64 voix contre 12. Il s’agissait du quatrième et dernier passage de cette proposition de loi devant l’Assemblée. 70 ans après la loi de 1946 sur la fermeture des maisons closes, la France fait un pas supplémentaire vers l’abolitionnisme, rejoignant ainsi le camp des pays européens sanctionnant les clients de prostituées.

Les cinq mesures phares de cette loi sont les suivantes :

• La pénalisation du client : « l’achat d’acte sexuel » sera sanctionné par une amende de 1500€, portée à 3750€ en cas de récidive.
• La suppression du délit de racolage passif : la fin de ce délit, qui avait été institué par la loi de sécurité intérieure du 18 mars 2003, permet de considérer les prostituées « comme des victimes et non plus des délinquantes », estiment les auteurs de la nouvelle proposition.
• Des mesures d’aide et d’accompagnement : pour toute personne victime de la prostitution, la loi créé un droit à bénéficier d’un système de protection et d’assistance.
• Un titre de séjour pour les prostituées étrangères : des titres de séjour d’au moins six mois pourront être délivrés aux personnes prostituées de nationalité étrangère ayant entamé un parcours de sortie de prostitution.
• La création d’une nouvelle instance dans les conseils départementaux : elle sera chargée d’organiser et de coordonner l’action en faveur des victimes de la prostitution et de la traite des êtres humains.

Josiane connait l’association depuis 17 ans. 17 années de regards, d’écoute, d’échanges, de rencontres et de chemin parcouru ensemble. Après deux années de catéchuménat, Josiane a reçu le baptême la nuit de Pâques dans la paroisse de l’Immaculée Conception (Paris 12ème). Un moment très émouvant pour elle, comme pour toute la famille des Captifs venue l’entourer.

« Ce ne fut pas un jour comme les autres car je me faisais baptiser par le curé de ma paroisse ce samedi 26 mars 2016 avec 6 catéchumènes de l’année: 3 femmes et 3 hommes. Après la Vigile Pascale, nous nous sommes retrouvés dans la salle paroissiale pour le pot de l’amitié avec la paroisse de l’immaculée conception. Ce samedi, tous les Captifs étaient là y compris le directeur, son épouse et sa fille. Le lendemain dimanche, j’étais au Sacré Coeur pour passer la Porte Sainte avec Marianne et Emilie ma marraine« .

Il y a quelques mois, Josiane témoignait de son catéchuménat: « Dieu a une place importante dans ma vie car il représente le bonheur, la spiritualité. Je suis un peu plus épanouie maintenant, je me consacre un peu plus aux autres qu’à moi-même. J’ai toujours le Christ à mon cou ainsi que la Sainte Vierge« . 

L’association a souhaité adhérer au collectif « Ensemble contre la traite », afin de renforcer son expertise et le travail en réseau sur ce problème complexe, et de mieux accompagner les personnes que nous rencontrons qui en sont victimes. Ce fléau touche de plus en plus de personnes en situation de prostitution, d’autant plus qu’elles sont de plus en plus jeunes dans les secteurs de nos tournées-rue.

La candidature d’Aux captifs, la libération au collectif vient d’être admise.

Le collectif « Ensemble contre la traite des êtres humains » est un réseau créé pour une lutte plus efficace contre toutes les formes de ce déni des droits humains. Créé par le Secours Catholique en 2007, il regroupe 25 associations françaises, engagées de façon directe ou indirecte avec les victimes en France ou dans les pays de transit et d’origine de la traite. Déterminé à lutter contre la marchandisation de la personne, il se mobilise avec un double objectif : sensibiliser le grand public à cette question complexe et amener les décideurs politiques, français et mondiaux, à s’engager fortement contre cette forme de criminalité.

L’équipe du Vicariat pour la Solidarité a invité les membres de l’Assemblée de la Diaconie, les bénévoles qui agissent dans les paroisses et les associations, les personnes en situation précaire ou difficile à découvrir les Talents de la Fraternité lors d’une journée fraternelle et festive le samedi 2 avril dernier dans les locaux de la paroisse Saint Denys de la Chapelle dans le 18ème arrondissement. 

10 lieux d’expression ont accueillis les personnes tout au long de la journée. Expressions de la Miséricorde, Laudato Si’, Musique, Ecritures, Expressions graphiques, Tricot & création vestimentaire, Innovation. 

Vous trouverez des informations complémentaires sur le site Vivre la charité

Ouverture de l’Espace Marcel Olivier

En janvier, l’association a ouvert l’Espace Marcel Olivier, lieu d’accueil, d’entraide et d’accompagnement, pour des personnes qui ont été en situation d’exclusion à la rue et qui se sont engagées dans un accompagnement de leurs addictions (principalement  l’alcoolodépendance). Cet espace situé à Paris et facilement accessible, est ouvert tous les matins en semaine et propose des temps d’art-thérapie, de groupe de parole, de dynamisation, de convivialité.

Pour permettre de mieux comprendre le projet de cet espace et son expérimentation, l’association a organisé une réunion de présentation le 15 Février dans les locaux de l’Espace Marcel Olivier au 9 rue Bergère , 75009. Partenaires, travailleurs sociaux et salariés de plusieurs associations ont échangé sur ce projet qui a pu voir le jour grâce au soutien financier de la Fondation Bettencourt Schueller.

Contact: Léo Cloarec – 06 77 06 61 68

Le mardi 19 Janvier a été lancé officiellement le projet Bakhita : L’association a ouvert un centre d’accueil et d’activités de préparation à l’insertion socio-profesionnelle dédié aux personnes en situation de prostitution, qui soit un sas entre l’univers prostitutionnel et le monde du travail. Il est situé dans une salle mise à disposition par la paroisse La Trinité. Les équipes y orienteront les personnes rencontrées en tournées-rue avec lesquelles un lien s’est établi dans la durée ayant conduit la personne à manifester son désir d’avancer dans une démarche d’insertion.

A la fois lieu d’accueil convivial et espace d’activités collectives, ce centre constituera un point de repère stable pour les personnes, afin qu’elles puissent s’appuyer sur ce lieu pour l’apprentissage de compétences nouvelles, avoir recours à une domiciliation selon les besoins et un accompagnement personnalisé dans la formulation et la mise en œuvre d’un projet de vie individuel. Les participants auront l’occasion d’être mobilisés dans un projet collectif à travers les ateliers d’artisanat qui pourront déboucher sur des petites productions et des ventes, afin de se projeter dans une activité génératrice de revenus autre que la prostitution.  Le lieu est ouvert sur une large plage horaire en semaine pour des permanences d’accueil ou des ateliers.

Sainte Joséphine Bakhita (1869 – 1947), jeune esclave noire du Soudan a rencontré le Christ en Europe et a été un témoin de l’Espérance.

Ce projet est soutenu par la Fondation Notre Dame