Opération « Les pieds au sec »

Collecte de dons Grande-SyntheDu 10 au 21 Février

A Grande-Synthe, plus de 2000 réfugiés, femmes et enfants survivent en campant, les pieds dans la boue et au froid. Cette situation est insoutenable et les associations sur place appellent au secours.

Le Vicariat pour la Solidarité a décidé d’être facilitateur et de soutenir l’opération « Les Pieds au sec » lancée par Camille Giraudo, ancien bénévole des Captifs. « Les Pieds au sec » organise du mercredi 10 au dimanche 21 février une collecte de dons en nature: bottes en caoutchouc, chaussures de randonnée étanches, baskets, gants, chaussettes de ski (le tout: pour homme-femme-enfant en bon état). Ces dons seront remis à l’association Salam de Dunkerque et Calais.

Ces dons doivent être apportés au centre de tri : 82 bd de l’Hôpital, 75013  PARIS

De 10h à 12h et de 14h à 17h, week-end inclus.

Pour faciliter la logistique et l’efficacité de notre action, nous vous encourageons  à réaliser par vous-même des collectes centralisées à votre niveau puis à apporter le fruit de votre collecte au centre de tri.

Des personnes accueillies résidentes de notre Centre d’Hébergement de Stabilisation Valgiros aident à cette collecte.

 

Retrouvez aussi l’interview de Camille Giraudo dans le magazine « A la source » sur KTO du 4 Février.  

 

 

 

Loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel

Lutte contre la prostitutionPoint d’avancement

Mercredi 3 février 2016, l’Assemblée nationale a adopté en nouvelle lecture la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées.

La Commission Mixte Paritaire Assemblée Sénat n’a pas réussi à se mettre d’accord sur un texte en novembre 2015. La navette reprend donc, à la demande du Gouvernement, devant l’Assemblée nationale. Le texte qui sert de base à ses discussions est le dernier texte dont elle était saisie avant la réunion de la CMP. Cette navette peut être limitée à une seule lecture dans chaque assemblée si le Gouvernement décide à son issue de demander à l’Assemblée nationale de statuer définitivement (dans le cas contraire, le texte restera en navette aussi longtemps que les assemblées ne se seront pas accordées sur un texte identique). Dans ce cas, il s’agit d’une « nouvelle lecture » devant chacune des deux assemblées, avant que le Gouvernement ne demande à l’Assemblée nationale de statuer définitivement.

Adieu Daniel Mennechet

Daniel_Mennechet_© Jean-Luc_Bertini_pour_La_CroixDaniel Mennechet est mort le 17 Janvier dernier. Ancien accueilli des Captifs, il était engagé au Collectif Les Morts de la Rue depuis 2004 et auprès des Restaurants du Coeur. Lors de l’hommage aux Morts de la Rue de 2014 il avait témoigné de sa sortie de rue.
« J’ai connu une période de rue un an, en 1998-99, suite à un licenciement qui m’a mis au chômage. Je travaillais chez Citroën. J’avais commencé à Javel puis j’avais été contrôleur à Aulnay-sous-Bois, c’est là que j’ai fait toute ma carrière.
J’ai pas voulu aller aux Assedics parce que ça me gênait de demander quelque chose. J’ai pas voulu non plus que ma famille le sache, j’ai coupé les ponts avec eux, avec mes amis aussi. Je vivais à Villiers-le-Bel à cette période, j’ai fait mon sac, je suis venu à Paris, et je suis resté un an vers la gare du Nord. Je me mettais toujours à part, loin de l’alcool, de la drogue, des sales coups et de la violence. Je restais seul ne pour pas plonger, et parce que j’aimais pas qu’on me pose trop de questions.
Je dormais dans la gare, sur les trottoirs, sur le ciment, sur des cartons. Je dormais de 01h à 04h, puis à 04h je marchais, et vers 05h j’allais aux poubelles du Monoprix. Je mangeais ce que je trouvais, c’est comme ça que j’ai mangé pour la première fois de la purée de concombre, et j’ai été malade parfois, quand la nourriture était avariée. Un jour j’ai rencontré les Captifs, ils sont venus une fois, et ils m’ont proposé de venir, les voir y’avait l’atelier peinture et la possibilité de refaire ses papiers… »

Lire la suite du témoignage 

 

Projet « Maquéro »: des maraudes psy

Maraudes psy - Maquéro dans la rueSuite à l’appel à projet lancé par la Ville de Paris en partenariat avec la DRIHL, l’ARS et la SNCF, et remporté à l’automne par l’association, le projet « Maquéro » vient d’être lancé. C’est un projet expérimental d’une maraude dotée de compétences interdisciplinaires autour des gares du Nord et de l’Est de Paris. Un binôme, composé d’un travailleur social – chef de mission – et d’une infirmière de secteur psychiatrique, portera ce projet. Les personnes en situation de grande exclusion, rencontrant des problématiques complexes multiformes (addictions, troubles psychiques, pathologies mentales…) et n’exprimant aucune demande d’aide particulière, seront la priorité de cette nouvelle mission.   

Le 4 décembre dernier, est décédée sous X une femme d’une soixantaine d’année, hospitalisée depuis le 20 novembre 2015 à l’hôpital Lariboisière et dont l’identité était inconnue. Au sein de l’association, on appelait cette femme « Maquéro ». Depuis plusieurs mois, elle vivait sur une bouche de chaleur devant la Gare du nord. Elle était rencontrée en tournées-rue depuis plusieurs années. A la fin de sa vie, elle s’est laissée complètement mourir. Elle refusait toute aide et ne formulait aucune demande. « Aux captifs, la libération » a décidé de baptiser ce projet « Maquéro » pour dire que nous espérons rejoindre tous et toutes les « Maquéro » rejetés par notre société et qui échouent dans la rue.                        

Ce projet expérimental va durer 14 mois.  

Formation: comment mieux rencontrer le frère ?

bandau formationDans sa lettre d’ouverture de l’année de la miséricorde, le pape François nous écrit « La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie ».

Comment mieux rencontrer le frère? C’est ce que vous propose, le Vicariat pour la solidarité, au cours de 3 matinées d’enseignement, de réflexion et d’échanges.  Cette proposition s’adresse aux responsables, aux acteurs de la Charité, à ceux et celles qui souhaitent s’engager. Ces formations auront lieu de 9 h  à 12 h 30  dans les locaux de la paroisse Notre Dame de Lorette- 8 bis rue Choron- 75009 Paris.

 

  • Samedi 30 janvier 2016: Solidarité, diaconie, de quoi parle-t-on ? Père Etienne Grieu, sj, professeur de théologie au Centre Sèvres.
  • Samedi 12mars 2016:  L’apport de la gratuité dans la relation au frère. – Jean-Guilhem Xerri, président d’honneur d’Aux Captifs La Libération- Thérapeute.
  • Samedi 21 mai 2016 : Pour une église diaconale : servante et pauvre- Gilles Rebêche- diacre, initiateur de la diaconie du Var.

 

Vous trouverez ici le tract et l’affiche

Pour la bonne organisation, merci de vous inscrire sur le lien suivant.  

 

10 Janv.: messe à Notre Dame – Hiver Solidaire

Hiver Solidaire à Paris ©Géraud BosmanL’Hiver solidaire nous donne l’occasion de vivre de beaux moments de fraternité. Notre archevêque, le Cardinal Vingt-Trois, nous a invité à célébrer et à rendre grâce, au cours de la messe du 10 janvier à 18h30 à Notre Dame de Paris, pour ce qui se vit dans les paroisses et ce qui va s’y vivre. Cette invitation s’adressait à tous les participants des « Hivers solidaires », accueillis et accueillants. A cette célébration ont participé des diacres de notre diocèse.

Tout savoir sur « Hiver Solidaire »

 

Nouvel agrément: la convention OACAS

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L’association a signé avec l’Etat une convention pour être agréée comme « Organisme d’Accueil Communautaire et d’Activité Solidaire » (OACAS). Ce statut permet à des personnes en situation de pré-insertion socio-professionnelle de participer à des activités encadrées. En faisant partie d’un projet sous agrément OACAS, les bénéficiaires ont également accès à des cours de FLE (Français Langue Etrangère), des ateliers de préparation à la recherche d’emploi (rédaction d’un CV, démarches en ligne, actualisation Pôle Emploi…) et de gestion de budget. La facturation des chantiers permettra de rémunérer un formateur sur des activités spécifiques, de faire accéder les personnes, de payer leur alimentation et de leur offrir une indemnité.

Dans le cadre du projet pilote, l’activité OACAS est destinée aux jeunes rencontrés à l’accueil Lazare et qui ont traversé des situations d’errance dans un parcours d’insertion. Pour la plupart arrivés en France mineurs ou tout juste majeurs, ils souhaitent travailler, que ce soit en manutention, dans le jardinage ou les métiers du bâtiment. Au fil de leurs parcours variés, ils ont acquis de réelles compétences par diverses expériences de travail, souvent dans un cadre informel. Aujourd’hui, ils souhaitent utiliser ces compétences pour travailler dans un cadre rigoureux.

 

Ce projet est soutenu par la Fondation Notre Dame, la Fondation Société Générale, la Fondation Agir sa Vie et la Fondation Financière de l’Echiquier

 

L’insertion par le logement

L'insertion par le logementC’est une première! Le 17 décembre dernier, plusieurs personnes de l’association Aux captifs, la libération et de la Fondation Insertion par le Logement étaient présents pour fêter avec François-Xavier et Kasia l’emménagement dans leur logement passerelle. Deux semaines plus tôt, François-Xavier, résident de Valgiros depuis deux ans et demi, avait la joie d’emménager dans ce logement situé dans le 11ème arrondissement de Paris, avec Kasia sa future épouse.

Un beau projet soutenu depuis des mois par l’équipe des salariés de Valgiros et la Fondation Insertion par le Logement. Nous leur souhaitons une belle installation et beaucoup de bonheur pour la suite. 

« Brut de charité »: le combat de Patrick Giros

Patrick Giros, un homme de combatDe sa jeunesse à sa mort en 2002, le père Patrick Giros a toujours été bouleversé par le sort des personnes vivant dans la rue. En 1981, il fonde « Aux captifs, la libération ». Homme de combat, visionnaire et prophétique, il conjuguait de grandes intuitions caritatives avec de violents emportements devant l’indifférence au cri de la rue.

Dans « Brut de charité » paru aux Editions de l’Emmanuel, sa famille, ses proches collaborateurs, des professionnels de l’action sociale, des personnes de la rue composent le portrait sans concession de Patrick Giros: prêtre passionné et insatiable dans son engagement auprès des plus pauvres.

Préface du Cardinal André Vingt-Trois.

 

Prix de vente: 18€. Cliquez ici pour acheter le livre

13 Déc: Table ouverte aux Bernardins

Repas de Noël solidaire

 

« En chemin vers Noël »

Le dimanche 13 décembre, au Collège des Bernardins, le Vicariat pour la Solidarité a organisé un déjeuner festif de Noël où les différentes associations parisiennes au service des personnes en situation de fragilité (personnes de la rue, migrants, personnes isolées, bénévoles…) étaient invitées pour partager un temps fraternel et chaleureux.