Louis-Guillaume François est bénévole aux Captifs, depuis plus de deux ans. Tous les mardis soir, il rejoint son binôme pour sa tournée-rue dans les maréchaux nord. A l’occasion d’un concours au sein de son entreprise, il a présenté l’association et son engagement à la Fondation RATP.
Comment avez-vous découvert les Captifs ?
« Je souhaitais devenir bénévole dans une association et trois causes me touchaient particulièrement : la prostitution, la présence en prison et la grande précarité. En faisant des recherches internet, je suis tombé sur l’action des Captifs. Puis, dans la même période, ma paroisse a organisé une conférence avec un témoignage de quelqu’un de l’association. A force de creuser, je me suis rendu compte qu’il y avait une antenne juste à côté de chez moi ! J’ai donc fini par envoyer un mail à l’antenne de Sainte-Rita (Paris 9e). Et j’ai débarqué dans le bureau de Louise, la responsable, pour lui dire que je voulais devenir bénévole ».
« J’ai la conviction qu’il faut s’engager d’une façon ou d’une autre aujourd’hui.«
Louis-Guillaume
En juin dernier, vous avez présenté l’atelier de réinsertion par la couture des Captifs à la Fondation RATP. Pouvez-vous nous raconter cet épisode ?
« La Fondation de mon entreprise, la RATP, soutient des projets associatifs dans lesquels les collaborateurs du Groupe sont personnellement impliqués. Pour qu’un projet soit sélectionné, il faut qu’il rentre dans leurs 4 axes principaux : l’écologie, la culture, l’emploi et l’éducation. Or, l’Atelier Bakhita forme des personnes, en situation de précarité, à la couture pour leur permettre de retrouver leur dignité par l’emploi, par une activité professionnelle. Donc cela collait parfaitement ! La RATP a lancé un concours, avec un chèque à la clé, pour soutenir quelques-unes des associations où sont investis les collaborateurs. J’ai donc sauté sur l’occasion pour présenter l’atelier et les Captifs. Il y avait un créneau à prendre, j’ai appelé les Captifs en leur disant « Que fait-on maintenant ? ». Baudoin, du pôle partenariat des Captifs, m’a aidé à monter le dossier et je l’ai présenté à la Fondation. Cela a fonctionné et maintenant les Captifs entretiennent ce lien avec la Fondation en donnant des nouvelles de l’Atelier, pour qu’ils aient une vue sur leur don. Et pourquoi pas, que cela perdure dans le temps ! »