bg hero assochretienne
Les captifs

Une association
chrétienne

Fondée à Paris par le Père Patrick Giros, l’association Aux captifs, la libération porte sur toute personne un regard fondé sur l’anthropologie chrétienne. Tout en travaillant avec l’Eglise catholique, et les paroisses où sont situées nos antennes locales, nous avons progressivement développé une approche professionnelle reconnue par les acteurs du social et les pouvoirs publics.

Isaïe 61, 1 – Evangile de Saint Luc 4, 18

Dans l’Evangile :

« Annoncer aux captifs la libération »

Notre nom Aux captifs, la libération trouve son origine dans la Parole de Dieu et le texte biblique d’Isaïe au Chapitre 61, 1, repris dans l’Evangile de Saint Luc au Chapitre 4, 18, où Jésus dit qu’il vient « annoncer aux captifs leur libération ». Ce verset indique – et notre nom le rappelle – que seul le Christ est le véritable libérateur. Les « captifs », ce sont les personnes captives de la rue, de la drogue, de l’alcool, de la prostitution, de la maladie mentale… mais aussi toute personne captive du péché.

Les exclus sont aussi le reflet de notre société et de nos dysfonctionnements collectifs et individuels. Ils révèlent nos propres captivités. Ils sont donc un appel à s’interroger sur les liens que nous entretenons avec la consommation, l’argent, le sexe, les relations, le corps, le travail… Dans ce sens, nous portons tous des captivités, c’est-à-dire des lieux de nous-mêmes appelés à être libérés, des lieux qui ne donnent pas la vie, voire qui conduisent à la mort. Nous, membres de l’association, avons à reconnaitre nos propres pauvretés.
A tel point qu’à l’usage, nous nous appelons nous-mêmes « Les Captifs ».

Gratuité, fidélité, inconditionnalité, intégralité

Les valeurs de l’association prennent racine dans la conviction de la valeur de chaque personne humaine et de sa dignité. Cette dignité n’est pas liée à sa situation, son apparence ou ses ressources.

Elle est fondamentalement inscrite en elle et de façon indélébile car toute personne est créée à la ressemblance de Dieu.

Quelles que soient ses parts d’ombre et de lumière, dans le projet des Captifs, une personne est à rencontrer gratuitement, fidèlement, inconditionnellement et dans toutes ses dimensions.

Doctrine sociale de leglise

Intégralité de la personne

et injustice spirituelle

Le projet de l’association s’efforce de prendre en considération toutes les dimensions de la personne. Une attention toute particulière est portée à la dimension spirituelle de la personne, à ses questionnements existentiels, à la recherche de sens dans son existence. Le Père Patrick Giros avait très vite dénoncé ce qu’il appelait l’injustice spirituelle. Selon lui, la dimension spirituelle de l’Homme est complètement niée chez les plus pauvres, en particulier dans l’approche sociale.

C’est pourquoi il dira que c’est à l’Eglise de prendre en compte les âmes et de les nourrir.

Le travail de l’association s’inscrit dans les principes de la Doctrine Sociale de l’Eglise. L’association porte une attention toute particulière aux vies de figures et témoins de l’Eglise, sources d’inspiration pour ses salariés et ses bénévoles au quotidien.

Notre expérience montre que la prise en compte de la dimension spirituelle est un levier majeur de dynamisation de la personne de la rue. Nous proposons, dans le respect de la liberté de chacun, des temps de partage, des pèlerinages, des célébrations, des retraites permettant d’abreuver la soif intérieure des participants.

FAQ

Confessionnel et caritatif, c’est plus synonyme de générosité que de compétences !

Notre souci constant est d’allier la compétence et l’attention à l’humanité de chacun comme l’exprimait le pape Benoit XVI : « En ce qui concerne le service des personnes qui souffrent, la compétence professionnelle est avant tout nécessaire. […] La compétence professionnelle est une des premières nécessités fondamentales, mais à elle seule, elle ne peut suffire. En réalité, il s’agit d’êtres humains, et les êtres humains ont toujours besoin de quelque chose de plus que de soins techniquement corrects. Ils ont besoin d’humanité. Ils ont besoin de l’attention du coeur. »* C’est ainsi que :

  • Nous avons parmi nos 80 professionnels salariés essentiellement des travailleurs sociaux, éducateurs spécialisés, psychologues, infirmiers qui collaborent avec nos 350 bénévoles
  • Nos modalités de travail sont précisées dans des Corpus de pratiques pour nos différentes activités : interventions en rue, accueil, dynamisation, hébergement en colocations solidaire, accompagnement des personnes alcoolo-dépendantes, accompagnement des personnes en grande souffrance psy pour les personnes en précarité ; interventions en rue, accueil, dynamisation, parcours de sortie de prostitution, accompagnement psy et santé, ateliers d’insertion pour les personnes en prostitution. Ces Corpus sont appliqués autant par les professionnels que les bénévoles de l’association. Ils font, par ailleurs, référence du point de vue de nos partenaires publics et associatifs.

*Deus Caritas Est, 31 (2005)

Etes-vous prosélytes ? Cherchez-vous à convertir des personnes d’autres religions ?

En aucun cas nous ne rencontrons les personnes dans une approche prosélyte, ni ne conditionnons en quoi que ce soit la relation et l’accompagnement à la religion de la personne. Si celle-ci exprime une demande spirituelle ou religieuse, nous veillons à y répondre dans le respect de la conscience de chacun, et en tenant compte de sa croyance exprimée.

Le respect des croyances d’autrui est un élément essentiel de notre démarche. Les pratiquants d’autres religions représentent une part significative des personnes accueillies. Les échanges avec tous, non-croyants, croyants quelle que soit leur foi, sont souvent source d’une grande richesse qui les renforce dans la conviction que la société, à travers les Captifs, les reconnaît en tant que personnes. Lors des permanences d’accueil et des séjours que nous organisons, nous veillons à ce qu’ils puissent vivre selon leur religion (repas, temps de prière, …)

Comment s’assurer que les dons ou mécénats versés ne financent pas l’Eglise Catholique en général ?

Chaque financement public ou privé reçus est affecté au projet convenu par une convention signée par le financeur et les Captifs. Notre comptabilité permet de suivre l’affectation effective de l’argent au bon projet.

La gestion financière des Captifs est soumise aux normes d’audit en vigueur au sein des associations loi 1901 relevant de l’intérêt général ; en particulier, nos comptes dans leur ensemble, ainsi que les comptes dédiés des projets financés par tel ou tel mécène, font l’objet d’un audit par KPMG, notre commissaire aux comptes. Il s’assure notamment que nous respectons les règles de financement applicable aux associations, y compris la transparence à l’égard de nos donateurs et le respect des engagements en matière d’utilisation des fonds.

Quand le financeur le souhaite, notre commissaire aux comptes exerce un contrôle spécifique sur son projet et rédige un rapport en conséquence.

Les seuls versements effectués à l’Eglise Catholique ou à des associations qui en émanent correspondent à des prestations étayées par des contrats. Les locaux mis à disposition par l’Eglise Catholique sont mis à disposition gratuitement avec une participation aux charges locatives.